J’ai toujours rêvé d’écrire un AAR ! (Pour « after action report », aka un compte rendu RP d’un jeu de stratégie). J’ai fait un premier pas ici il y a quelques temps qui avait pas mal de succès, donc cette fois est la bonne, c’est parti pour un vrai, sérieux et qui sera probablement long.
Il aura lieu sur le jeu Rome 2 Total War, que j’apprécie particulièrement. Notamment parce qu’il approche ses 10 ans et dispose ainsi de très bons mods, comme pour beaucoup de jeux de ce genre. Ce premier article va seulement poser les bases, le contexte etc et on attaquera réellement au prochain ! Si vous connaissez le jeu ou que ça ne vous intéresse pas particulièrement, vous pouvez sauter directement à la partie sur le contexte historique.
Contexte du jeu et des mods utilisés
Je commence par une petite description de ce jeu au cas où. Les Total War sont assez connus mais sait-on jamais ! Le but de cette saga est de se plonger dans une période historique (ici l’antiquité classique période hellénistique), d’incarner une nation et, à travers une gestion économique et politique simplifiée, faire la guerre à tous ses voisins pour conquérir la carte.
Pour ce faire, lorsque deux armées ennemies se rencontrent (autrement appelé une « bataille » !) on est zoomé sur une carte où l’on va pouvoir déplacer ses régiments et gérer cette-dernière précisément (placement de piquiers pour contrer la cavalerie, charges dans le dos, enveloppements etc).
Rome 2 Total War (R2TW pour les intimes)
L’époque de ce Total War est particulièrement intéressante, car très riche en cultures et en types d’unités. Certaines nations comme les Macédoniens ont déjà ce qui s’apparente à de la cavalerie lourde (on est très loin des chevaliers du Moyen Age évidemment), d’autres ont des cavaleries archères qui feraient penser aux mongols…
Il y a évidemment les hoplites et phalanges, mais aussi les légionnaires romains en milieu de partie ou encore les « barbares » Gaulois, Germains ou Bretons qui peuvent par exemple exceller au lancer de javelot ou au tir à l’arc ! En bref beaucoup de diversité et de challenge car certains types d’unités sont meilleurs contre d’autres etc.
En parallèle à tout ça il y a des républiques, des tribus, des empires, des vassaux… La gestion politique est présente et si problème il y a, risque de guerre civile à la Romaine (séparation des territoires en différentes factions). Enfin d’un point de vue gameplay, le point le plus intéressant est évidemment de démarrer loin de Rome pour s’y frotter à la fin : on a ainsi généralement un adversaire de fin de partie de taille ! Le tout permet d’être occupé du début à la fin et que l’ensemble soit très varié.
Petite touche de roleplay enfin qu’il me faut préciser : une armée classique ingame dénombre à peu près 4.000 hommes. Or dans une partie bien avancée il est possible de mobiliser 10 de ces armées (plus encore en fin de partie), soit 40.000 hommes : on est totalement de l’ordre de grandeur des grandes armées de l’époque puisque les conquêtes d’Alexandre le grand se sont faites avec ce nombre ! L’entièreté de la Macédoine et un bon morceau de la Grèce étaient mobilisés, avec peu d’hommes restants en défense sur leurs terres. C’est vraiment quelque chose qui me gêne avec un Napoléon Total War par exemple, impossible de reproduire la grande armée et ses 680.000 hommes… Pour raison techniques évidentes. Ah et les 4.000 hommes ? Il se trouve que c’est environ le nombre de soldats dans une légion de l’époque, ça tombe bien !
Les mods utilisés : l’overhaul Divide Et Impera et quelques autres autours
Pour parfaire l’expérience sur ce jeu, j’utilise le mode « DEI ». Il complexifie énormément la gestion et s’éloigne de l’arcade pour se rapprocher du réalisme par rapport à l’époque, notamment pour les batailles. Si vous connaissez R2TW voilà un petit descriptif des ajouts et modifications :
1) Il y a maintenant un système de population, pour empêcher de recruter à l’infini des troupes sans conséquences : il y a 4 classes (nobles, classe moyenne, pauvres et étrangers), on ne peut recruter ses propres troupes que des 3 premières et chaque classe correspond à un type d’unité, les troupes d’élite provenant exclusivement des nobles évidemment, la classe qui a le moins de membres. Lors de la conquête d’une ville d’une autre culture, l’entièreté de la population est considérée comme étrangère, c’est à dire qu’aucun recrutement n’est possible - ni les renforts pour combler les pertes d’une armée ! Cela veut aussi dire que gagner des batailles en subissant de lourdes pertes (à la Pyrrhus), notamment sur les troupes d’élite, peut être synonyme de défaite proche car à un moment il sera impossible de combler les pertes – ou il faudra changer de stratégie et croiser les doigts pour que la « masse de paysans » suffise. Enfin pour parfaire le tout, la population a évidemment un impact sur l’économie… ;
2) Par-dessus, un système de ravitaillement permet de simuler un côté logistique pour les armées : à nourriture positive dans l’empire, certains bâtiments permettent d’avoir jusqu’à 3 régions de portée de ravitaillement. En dehors de cette zone - ou dans certaines situations où la ligne de ravitaillement est coupée (présence d’une armée ennemie, bonheur négatif dans une région…) - les armées vont fourrager le territoire sur lequel elles se trouvent (comprendre piller) ce qui a des impacts sur la croissance de la population, l’économie etc… jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien à fourrager, dans ce cas famine dans les rangs de l’armée (catastrophe !). En parallèle les saisons extrêmes (hiver dans le nord, été dans les déserts) ont maintenant de réels effet, gare à faire de grosses opérations militaires mal préparées en ces périodes ! ;
3) Il y a par conséquent 4 tours par année pour simuler les 4 saisons et ainsi n’avoir qu’un tour compliqué sur 4 par année, selon la zone. Par ailleurs ces saisons influent les revenus, la production de nourriture et le bonheur des populations, plus rien n’est stable ! ;
4) Et enfin en dernier changement majeur : on ne peut recruter certains types d’unités que dans des provinces définies, ainsi impossible de créer des légionnaires au fin fond d’une province Germaine que l’on viendrait de conquérir !
A cela s’ajoute un changement complet des unités et de leurs stats, ainsi que des batailles par conséquent : elles sont plus lentes, les soldats tombent moins comme des mouches en affrontement frontal. Comme c’était le cas historiquement où l’important était surtout de tenir une ligne, une formation, et de faire reculer l’adversaire ou de le contourner. C’est surtout vrai pour les piquiers/hoplites, au contraire des épéistes dont le but est justement de tailler dans les rangs. En parallèle une charge (qui met à l’épreuve la formation adverse) se fait souvent de manière désorganisée, donc risquée.
Ainsi les contournements sont bien plus privilégiés et le moral change différemment, la simple rupture de formation a un gros impact. En parallèle, l’IA est évidemment bien meilleure, cherche à faire lesdits contournements et est d’ailleurs bien plus agressive sur la carte de campagne, il y a maintenant un vrai challenge à démarrer convenablement. Tout comme chercher à avoir des alliés car l’IA est aussi plus loyale si c’est dans son intérêt. D’ailleurs, il faut maintenant réfléchir à deux fois à s’attaquer à un voisin d’un groupe culturel donné, surtout en début de partie, au risque de se mettre à dos et/ou se prendre une coalition des nations partageant la même culture !
Exemples de batailles historiques pour comprendre le concept des « lignes de formation ». La première probablement la plus grande victoire d’Alexandre (Gaugamèles – vidéo en anglais par contre), la seconde la plus grande défaite de Rome aux mains d’Hannibal (Cannes) :
Pour finir il y a plein d’autres changements plus mineurs (mais pas forcément en conséquences), par exemple : le bonheur dans les villes est bien plus complexe à obtenir. Les différences culturelles sont maintenant extrêmement impactantes (on ne peut plus capturer une région d’une autre culture et passer à autre chose, il faut d’abord la stabiliser), et mettre une armée en garnison le réduit notamment ce qui complique beaucoup les choses ! (Dans les batailles de sièges les armées auront alors tendance à arriver en renfort au lieu d’être à l’intérieur directement, toujours plus de variété !) ; L’argent est plus compliqué à obtenir et les unités coûtent plus cher à entretenir, associé à tous les autres changements, les ressources sur la carte sont bien plus stratégiques ! (Les bâtiments de ressources sont souvent plus puissants, offrants des bonus globaux) ; et entre autres les personnages et unités spéciales (généraux, espions…) sont bien plus importants et ont bien plus de traits différents. Les dignitaires sont maintenant très importants pour garder l’ordre public par exemple.
Enfin, à tout cela j’ai ajouté de petits mods pour rendre l’IA toujours plus agressive et réaliste dans ses attaques (suppression des assauts suicides du vanilla, mouvements et formations plus variées et intéressantes en bataille etc) ; pour rendre la politique plus compliquée (les partis sont bien moins loyaux plus la nation grandit et surtout si notre influence dans le parlement grandit) ; ou encore améliorer un peu plus l’IA sur la carte de campagne : notamment pour éviter qu’elles soient en guerre contre tous leurs voisins comme c’est le cas habituellement, ou encore des bonus au recrutement d’armées ; Enfin (promis on arrive au bout de la liste !), j’ai placé 2 mods qui rendent Rome plus violent en leur offrant des bonus, car j’ai souvent tendance à leur rouler dessus en fin de partie.
On y rajoute une pincée de mods d’amélioration graphique et des musiques de films dans le thème, compilées par mes soins (type Troie, SDA, GoT, Vikings ou encore Gladiator), et ça donne un Total War absolument fou ! C’est fini pour le contexte « technique ».
Contexte historique au démarrage de la partie (278 avant JC)
On est en plein milieu de l’Antiquité classique, juste après Alexandre le Grand : la majorité de l’Europe est considérée comme barbare par le « centre civilisationnel ». Originel d’Egypte, du croissant fertile puis de Grèce. A cette époque, ce centre est plus large grâce aux Perses puis aux Grecs et Alexandre le Grand notamment.
Il s’étend en effet de l’Italie jusqu’en Inde (le jeu s’arrête aux limites atteintes par l’empire d’Alexandre donc l’Inde n’est pas présente). Avec quelques comptoirs autour de tout ça, originellement Grecs ou Phéniciens, comme Marseille ou Carthage. Le reste du monde est plus ou moins organisé en tribus. Heureusement il est tout à fait possible d’en jouer une en Germanie ou en Gaule !
Pour mieux situer l’époque : Rome vient de s’affirmer en tant que puissance régionale en établissant des protectorats sur les cités Italiennes environnantes, et notamment en partie vers la « Grande Grèce », située au sud de Naples jusqu’à Syracuse en Sicile.
Le jeu démarre alors que les Etrusques sont encore une nation indépendante (mais plus pour longtemps car en guerre contre Rome) et alors que les guerres de Pyrrhus sont en cours. Ce dernier, grand conquérant venant d’Epire à l’Ouest de la Grèce, vient d’être appelé à l’aide par lesdites citées Grecques en Italie qui se sentent en danger face à Rome. C’est à partir de là que les Romains, futurs victorieux, vont s’intéresser à la Sicile et ainsi se frotter à Carthage. On est en effet 14 ans avant la première guerre punique !
Plus à l’Est… Alexandre le Grand est mort 45 ans plus tôt, et c’est précisément ce qui nous intéresse ici !
Contexte historique de la Macédoine en 278 avant JC
A cette date, c’est un certain « Antigone II » à la tête de la Macédoine. D'où sort-il et quel est le contexte ? Je cite une phrase de la page Wikipédia : « […] Cela lui confère un prestige suffisant pour s'imposer comme roi d'une Macédoine affaiblie par deux décennies de guerres civiles et de pillages… ». C’est en fait le premier Roi depuis Alexandre le Grand qui va enfin profiter d’une période de stabilité régionale. Si tout ça n’est pas clair pour vous, je pense qu’une petite explication historique s'impose pour comprendre ce qu'il se passe !
Il se trouve que l'on est 45 ans après la mort d'Alexandre le Grand. Vous savez, le bonhomme qui est parti d'une quasi cité-état (considérée comme barbare par les Grecs), a unifié les Grecs et qui a conquis la Turquie, l’Egypte… plus globalement l'énorme empire Perse de l'époque, avec moins de 50.000 hommes en à peine 10 ans.
Jusqu'à même entrer en Inde mais pour le coup en arrêtant ses conquêtes là-bas. En résumé, hormis l'Italie et des petits bouts de Civilisation autour de Carthage/Marseille, il a conquis le monde connu de l'époque (hors Inde et je ne crois pas que la Chine était encore connue par les Occidentaux). C'est considéré comme le plus grand conquérant de l'histoire, avec Jules César ou Napoléon qui arrivent à peu près à sa cheville (mais pas bien plus haut !).
La mort d’Alexandre le Grand et l’éclatement en morceaux de son empire
Il se trouve que sa mort soudaine en 323 av. JC a eu d'énormes conséquences. Tout part du fait que sa femme est enceinte à ce moment-là mais qu'il n'a sinon pas réellement d'héritiers sur le papier... Elle est orientale qui plus est et le mariage est récent, donc peu légitime au regard des Grecs.
S’y ajoute le point déclencheur : son souhait post-mortem au niveau de la régence n’est pas clairement établi (le temps que son fils devienne adulte), car il n'avait aucun testament... puisqu'il était encore jeune et qu'il est mort à priori de maladie très soudainement, en 11 jours – les symptômes, la rapidité et le contexte peuvent faire plutôt penser à un empoisonnement mais ce n’est pas la thèse officielle.
Il y a seulement eu une réponse orale à la question posée sur son lit de mort, alors qu'il arrivait à peine à articuler !... Rien que là il y a des interprétations, et s'ajoute évidemment ce que les gens veulent entendre quand il y a autant de pouvoir en jeu etc... Surtout que ladite réponse qui a traversé les âges jusqu’à nous serait de léguer l’empire « au plus fort », ça n’aide pas.
Son empire est donc partagé sur le moment entre ses généraux, qui n'ont sur le papier qu'un rôle équivalent de régents en attendant que son fils grandisse. Pour être plus précis, on parle de « satrapies », ce qui ressemble techniquement plus à des vassaux (d'un Roi qui n'a même pas 1 an !).
Dans la pratique, comme souvent dans ce genre de situation, tout ce pouvoir qui tombe soudainement (souvent sans discussion avec la plupart des impliqués) cause des tensions... et attendre 18 ans pour que le médiateur arrive, c'est un peu long ! Suffit d'une étincelle et boom. Cette dernière arrive dès -322... Le résultat ? En 40 ans, 4 guerres totales entres ces généraux « héritiers » (appelés « diadoques ») ... Sans compter les autres sources d’instabilités comme la ligue Grecque qui se rebelle immédiatement en -323, derrière Athènes !
Il faut tout de même noter que dans l’ensemble les acteurs gardent une bonne volonté : il faut attendre 15 ans avant que certains se proclament Roi, ils cherchent à l’origine à garder un équilibre des forces entre eux.
Comment on en est arrivé à là en Macédoine en -278
A l’origine lors de la séparation première, la Macédoine et la majeure partie de la Grèce sont sous le contrôle d’un certain Antipater, un des généraux d’Alexandre donc mais aussi de Philippe. Il était en fait carrément le régent de Macédoine pendant qu'Alexandre était parti ! Apparemment il commençait à prendre goût au pouvoir et à se détacher de ce dernier juste avant sa mort (d’où les thèses d’empoisonnement d’ailleurs). C’est un grand acteur de la première guerre entre diadoques, et sa mort naturelle déclenche la seconde…
Après la seconde, c’est Cassandre (un de ses fils) qui prend le contrôle de la Macédoine. Il est notamment connu pour avoir fait assassiner les vrais héritiers d'Alexandre, la reine-mère et le fils. A partir de là les différents acteurs se nomment Roi de leurs territoires.
Cassandre arrive à peu près à réunifier la Grèce (sauf Epire à l’Ouest), en guerroyant de nouveau notamment contre Antigone (le violet sur la carte ci-dessus). Puis a lieu une nouvelle guerre majeure et de grosses instabilités (avec notamment le fameux Pyrrhus d'Epire qui vient prendre des bouts de Macédoine et se fait même couronner Roi quelques temps). C’est Lysandre qui tire son épingle du jeu et reprend tout ça en -285 (général d’Alexandre lui aussi, il régnait en Thrace à l'origine puis s'est étendu sur toute l'Anatolie aux dépends d’Antigone – c’est le bleu clair sur la capture ci-dessus), c'est le 7e Roi de Macédoine après Alexandre c'est dire, 6 en 35 ans !
Enfin, après la défaite de Lysandre lors de la dernière guerre majeure, aux mains de « Seleucos/Seleucus » - le dernier diadoque encore en vie - ont lieu des invasions Celtes assez importantes pour l’époque, jusqu'en Turquie (le regroupement des tribus est appelé les « Galates ») : toujours plus d'instabilité, de pillages etc… Delphes notamment y a eu droit (au cœur de la Grèce !), et voilà enfin Antigone II qui arrive à ce moment-là donc. Il obtient le prestige requis pour devenir Roi en écrasant ces Galates en Thrace, mettant fin à leur expansion (mais pas à leur existence), en -277 - le mod fait ainsi une petite erreur de temporalité d’un an mais tant pis ! C’est le 2e Roi après Lysandre.
Enfin la Macédoine peut alors faire une « pause » sur les affrontements depuis plusieurs décennies… bon en vrai juste après sa défaite face à Rome en -275, Pyrrhus va revenir reprendre son trône Macédonien… mais le reperdre rapidement ensuite et définitivement car il va tomber au cours d’une bataille contre Antigone II !
Antigone II c'est un usurpateur sorti de nulle part ? En fait non, c'est un petit-fils d'Antipater par sa mère et en même temps petit-fils d’Antigone par son père ! On n’oublie pas qu’Antipater est le régent d’origine à l’époque d’Alexandre. On peut difficilement trouver plus légitime ! D’ailleurs on y voit là de gros signes qui font penser au Moyen-Age (signes des temps qui changent à l’époque) : on peut notamment trouver que la sœur d’Antigone II est mariée à Seleucos !
Pour finir sur le contexte, c'est un peu plus de 50 ans plus tard que Philippe V (- 221 à -179) - qui n’est autre que le petit-fils d’Antigone II, c'est dire comme c'est proche - commence à bien reprendre le contrôle du coin et s'attire les foudres de Rome (notamment en s'alliant avec Carthage lors de la 2e guerre punique !)... le tout se terminera sur la fin de l'indépendance de la Grèce tout entière... jusqu’en 1830.
A quoi s’attendre durant cet AAR
Et voilà ! Nous sommes donc fin prêts. Vous l’aurez peut-être compris, mon objectif est bien de réunifier la Grèce puis tout ce qui peut l’être à l’Est, tel un Alexandre (ils ont l’avantage de partager la même culture donc l’assimilation sera bien plus simple), la partie se terminant évidemment sur la guerre contre Rome ensuite, si tout se passe comme prévu. Il y a d’ailleurs des rumeurs qu’Alexandre avait prévu d’envahir l’Italie après son retour, ayant entendu parler des premières prouesses des Romains.
Concernant le ton et le style, j’essayerai de parler comme un historien qui suit la Macédoine, qui se met à la place du dirigeant du moment d’après les infos à sa disposition. Si j’ai vraiment besoin de commenter quelque chose (par rapport au gameplay par exemple), ça sera en Italique. Enfin, les batailles seront surtout détaillées au début, et on verra plus tard seulement les originales, étant donné qu’au début toute action est décisive : si je perds la seule armée que j’ai, c’est fin de partie !
Aussi car cela fait plus sens d’un point de vue role-play : au commencement il y a une illumination soudaine, un changement clé, qui permet à la Macédoine d’à nouveau partir conquérir le monde… Ses adversaires ne pouvant pas se coordonner, ils sont incapables de s’adapter. Ainsi chaque type de bataille sera probablement similaire donc pas besoin de toujours détailler. Chaque grand conquérant dans l’histoire a souvent profité d’une situation similaire après tout !