6.000 Macédoniens s’élancent en Dioclée. Comme prévu la garnison de la ville mineure locale (Epidamnos) tombe très rapidement, la Macédoine met ainsi la main sur une source de cuivre de très bonne qualité !
La bataille en elle-même est peu intéressante, on peut trouver en fait notable la charge de pas moins de 1.200 cavaliers Macédoniens sur des marins venant de débarquer, pour éviter qu’ils ne renforcent la garnison de la ville.
Cela a provoqué une sortie de ladite garnison, et un combat total sur la plaine où les forces des Macédoniens, plus gênés dans les petites ruelles, ont mieux pu faire parler d’eux à nouveau : la garnison n’arrachera que 250 vies Macédoniennes avant d’être entièrement anéantie.
La victoire est évidemment célébrée comme il se doit. Cependant Antigone garde la tête froide. Il sait que cette tribu est très appréciée de ses voisins : la Macédoine va devoir bien gérer les retombées diplomatiques, car c’est bien cela qui déterminera le succès de la campagne ou non. Une guerre totale contre toutes les tribus du Nord n’est clairement pas souhaitable… Dans le même temps, la conquête de la partie Dalmate de leur nation est obligatoire.
A l’été, une armée ennemie seule (de 5.000 Illyriens tout de même) s’avance en face des Macédoniens, sans engager le combat. Antigone n’a pas besoin de demander l’avis de ses aides de camp : il fonce !
La première bataille
Mais en arrivant sur le champ de bataille, surprise : l’ennemi n’attendait que ça. Ce dernier est positionné en haut d’une colline à fort dénivelé. Une attaque serait très coûteuse, sans compter la négation de la mobilité de la cavalerie (une charge en montant une montagne ?).
Antigone fait alors quelque chose auquel l’ennemi ne doit probablement pas s’attendre : il donne l’ordre de la retraite, en simulant une panique partielle. L’information n’échappe pas aux Illyriens et ils pourchassent les Macédoniens : la bataille a bien lieu, mais sur un terrain bien plus favorable !
Les Macédoniens se positionnent entre collines escarpées, avec les archers en hauteur à l’arrière et la cavalerie déployée à l’extérieur du dispositif : de quoi assurer une nouvelle victoire éclatante !
Mais les hellènes, trop confiants suite aux récentes victoires, ont fait une erreur majeure : sous-estimer un nouvel adversaire. Ce dernier semble en effet bien mieux organisé que les précédents : rapidement il déborde les Macédoniens sur leur flanc doit, sur la colline où tous les archers étaient positionnés, et ainsi contourne une partie de la phalange. Les réserves sont immédiatement envoyées et la charge donnée. Mais la petite vallée empêche d’exploiter la manœuvrabilité des cavaliers au maximum…
La bataille qui s’en suit est très confuse, mais l’ennemi fini par perdre pied face aux assauts des cavaleries et à la contre-attaque Macédonienne sur le flanc gauche.
La victoire est évidemment obtenue, mais au prix d’assez lourdes pertes. Un régiment entier de phalangistes est perdu notamment !
La surprise
Alors qu’Antigone massacre les derniers survivants ennemis (plusieurs centaines auront déserté avant la seconde bataille, peu intéressante pour avoir traversé les âges jusqu’à nous), l’espion envoyé en avant pour déterminer la taille de cette tribu ramène des informations cruciales : 10.000 autres Ardiaei viennent d’entrer en Voïvodine et seront bientôt sur place. Le Roi ne pensait pas que cette tribu disposait d’autant de soldats et étant donné la farouche résistance qu’ils viennent de démontrer...
Se jurant de ne plus jamais recommencer une campagne sans mieux se renseigner au préalable, Antigone décide de prendre la capitale de la Dalmatie au plus vite (Delminium) pour ensuite y tenir en échec l’ennemi, derrière ses propres remparts, et négocier la paix avec. Etant donné que lui prendre plus de territoires vers le Nord ne l’intéresse pas.
Un champion est recruté pour obtenir le plus d’avantages possible et pour galvaniser les troupes. Le siège est donné aux 3.600 défenseurs au printemps pendant que Leontius regroupe des forces dans le but de le rejoindre au plus vite.
Malheureusement une force ennemie arrive immédiatement ! Le Roi ordonne alors à tous ses généraux de se rassembler autour de lui, Kosmas ne pourra arriver qu’en hiver de l’année suivante cependant.
Au même moment, la tribu Thracienne qui avait vaincu l’envahisseur de -275 vient de finir de conquérir la province entière… Ces derniers déclarent immédiatement la guerre à la tribu actuellement envahie par la Macédoine !
Antigone, bientôt renommé le chanceux, se frotte les mains : il devine qu’il n’y aura pas plus de renforts ennemis et sa guerre contre eux sera sûrement bientôt terminée. Il pourra alors attaquer dans le dos cette tribu Thracienne qui ne verra rien venir, pour finaliser la frontière !
…Sauf que 13.000 Illyriens (avec la garnison) le délogent du siège quelques mois plus tard, en hiver. Au final l’ennemi a dû préférer sauver cette ville dans un premier temps avant d’agir face à son nouvel ennemi.
Antigone se replie donc de nouveau et les Illyriens donnent la chasse. La bataille est finalement provoquée sur le pont près du fleuve amenant à Epidamnos, récemment conquise. S’y trouve quasi 9.000 Macédoniens (l’entièreté de l’armée avec Kosmas, et la garnison de la ville proche en support, même si de qualité basse, compte tout de même pas loin de 2.500 hommes) contre presque de 10.000 Illyriens ! Cette bataille va une fois de plus déterminer de l’avenir de la région.