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La campagne d’Anatolie jusqu’en -250

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Finalement le Pont ne lance pas d’attaque frontale de la ville. Il est probable que l’ennemi est devenu plus méfiant suite à cette énorme défaite, et semble vouloir de nouveau mener un siège plus long. Ou il est réellement brisé et la manœuvre était peut-être du bluff pour faire fuir Antigone !

Une force de leur seconde satrapie s’est déjà avancée en soutient pourtant. Mais ils doivent se douter que les Macédoniens n’ont pas dit leur dernier mot : Antigone se retranche aux abords de la ville, puis reçoit dès l’automne les premiers renforts : 4 régiments de Compagnons ! Menés par Choerilos, un cousin d’Aschines.

Ces renforts devraient suffire à tenir quelques saisons de plus, le temps qu’une armée complète menée par ledit Aschines n’arrive. Ce dernier vient en effet de franchir l’Hèbre. En plus après tout, Demetrius et Peucestas naviguent le long de la côte et seront bientôt là ! La situation est très tendue cependant, étant donné que la région commence à être totalement dévastée par les combats incessants : les différentes troupes commencent à manquer de nourriture… Pour parachever le tout, une rébellion se déclenche : la population rejette tous les envahisseurs !

Au printemps suivant la bataille de Nicomédie, toutes les forces arrivent : Aschines se rassemble avec Antigone dont l’armée a de nouveau subit de lourdes pertes, cette fois par famine… Et Demetrius arrive avec Peucestas depuis Pergamon : ils leur déclarent la guerre pour franchir leur territoire et arriver devant la ville plus rapidement. A noter que la cité est alliée aux Seleucides ! C’est ainsi qu’Antigone rejoint ce qui s’avère être la 5e guerre des diadoques, en cours depuis 20 ans déjà sous l’impulsion de l’Egypte.

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Demetrius et Peucestas engagent immédiatement l’armée assiégeante qui ne les as pas vu venir. Pendant que Demetrius Kalos en profite pour mettre en place une voie de ravitaillement pour les autres armées Macédoniennes.

Les forces combinées des deux généraux écrasent l’ennemi sans difficulté : en surnombre, disposant d’unités expérimentées et reposées, en plus d’une infanterie composée entièrement de phalanges, face à un ennemi affaibli par le siège et la famine… il n’y a pas photo ! Les Macédoniens d’Antigone doivent en parallèle commencer à se faire une réputation dans la zone, causant beaucoup de peur dans les rangs ennemis. Les déclarations de guerre tous azimuts aident probablement.

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Les modificateurs qui étaient appliqués sur l’ennemi. -20% de moral et -10% d’attaque, ça ne pouvait passer !

De la même manière les rebelles sont pacifiés. Le tout coûtera tout de même 1.000 hommes mais le ravitaillement compensera rapidement les pertes, qui restent acceptables.

La Macédoine se déchaîne ![tocIgnore][/tocIgnore]

Antigone ne souhaite pas laisser le temps à ses ennemis de se regrouper suite à la perte de ces 4 armées. Il se doute que, si ce n’était pas déjà lors de la première, la somme de leur seconde défaite leur a certainement beaucoup coûté. Dès l’été -255, Demetrius et Peucestas partent prendre Pergamon, laissée sans défense suite aux nombreux combats contre l’Egypte. La ville tombera sans histoire : elle est occupée pacifiquement pour pouvoir fournir un avant-poste pour la conquête de l’Anatolie.

Le peuple accueille en effet les Macédoniens comme des libérateurs, suite aux décennies de guerre contre l’Egypte et la peur de leur prise de contrôle. C’est ainsi que plus de 1.500 nobles et 20.000 membres de la classe moyenne en âge de combattre viennent renforcer les rangs Macédoniens. La grande ville dénombre en effet 220.000 habitants et dispose notamment elle aussi d’une caserne pour recruter des phalanges, immédiatement mise en marche pour compléter les forces de Demetrius.

En parallèle, le Roi lui-même accompagné d’Aschines se met en marche vers les Galates en Phrygie avant que ceux-ci puissent recréer plusieurs armées. L’assaut de Pessinonte sera donné en Automne.

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La situation en image. Les Galates ont une dernière armée semble-t-il mais Dagomaros ne recrute pas de troupes.

Enfin, Phormio arrivera en hiver pour protéger la ville d’une potentielle contre-attaque, ou aider à continuer l’assaut en remplaçant des unités affaiblies. Choerilos recrute une nouvelle force dans les environs de Pella pour terminer le dispositif.

L’ensemble de ces forces dénombrera plus de 20.000 hommes une fois l’armée de Choerilos prête, Antigone rappelle déjà à certains des envahis un prénommé Alexandre 80 ans plus tôt !

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Le plan du nouveau conquérant de la région : dans un premier temps, faire tomber les deux régions Galates, pour récupérer le prestige que la chute de ce fameux adversaire va apporter. Puis en un second temps, foncer à l’est sur le Pont, par l’intérieur et/ou par la côte en subjuguant la cité Grecque indépendante locale (Sinope). Tout en tenant Ancyre ou Mazaca (située dans le brouillard de guerre, le cercle rouge), contre de probables incursions Séleucides venant du sud. Ces derniers sont en effet en bas de l’image après la frontière en pointillés (la frontière bleue indique les possessions Egyptiennes).

L’empire Séleucide allait 20 ans plus tôt jusqu’au fond de la Perse, les connaissances Macédoniennes courantes étant ce qu’elles sont, il vaut mieux partir du principe que c’est toujours le cas et ainsi s’occuper d’abord des ennemis bien ancrés dans la région, mais disposant de peu d’espace de recul, avant de se frotter au réel adversaire à long terme.

Finalement une nouvelle armée du Pont se retranche en territoire Galate, se préparant évidemment à l’offensive Macédonienne. Antigone décide d’attendre le retour de son fils et Peucestas pour lancer une attaque en force.

L’attaque a lieu à l’été -254. Le Pont s’est immédiatement enfui devant l’énorme rassemblement Macédonien : 5 armées complètes !

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Dagomaros lui-même s’enfui lui aussi devant la force des 14.500 Macédoniens… Qui « traite » des défenseurs rapidement.

Demetrius pourchasse alors Dagomaros et écrase sa maigre force peu loin de la ville. Cette fois il ne se sera pas échappé !

Pour une raison indéterminée, Antigone apprend du renseignement Macédonien que la région de la capitale Galate (Ancyre) est ravagée : une attaque sans préparation serait très coûteuse en hommes dû à la famine. Ainsi, en attendant d’établir la logistique nécessaire pour permettre aux armées d’avoir une chaîne de ravitaillement stable, Antigone envoie Demetrius et deux autres généraux attaquer la cité Greque indépendante sur la côte. Cela permettra d’avoir deux axes de progression sur l’ennemi.

L’offensive surprise depuis la côte[tocIgnore][/tocIgnore]

Finalement une fois fait au début de l’année -252, c’est avec horreur qu’Antigone découvre que l’ennemi s’est préparé pendant ce temps : plus de 11.000 hommes l’attendent à Ancyre. La ville est bien placée et dispose de murailles. L’attaque n’est pas lancée mais le Roi conserve sa présence pour la menace qu’elle provoque à l’ennemi : il change de stratégie.

Pendant ce temps son fils peut avancer sans trop de résistance sur le territoire cœur du Pont ! Il prend notamment leur ancienne capitale qui n’offre qu’une résistance minime par la faible garnison locale. L’axe d’attaque est une surprise totale et l’ennemi n’a pas eu le temps de déployer des troupes en défense.

L’offensive Macédonienne ne dispose pas de ligne de ravitaillement à proprement parler. Elle est ravitaillée par la flotte de Kalos lorsque la région courante ne peut plus supporter les troupes, cependant étant donné que l’attaque est rapide, il n’y a pas vraiment de problèmes car ils restent peu de temps en un même endroit donné.

La capitale actuelle du Pont est mieux défendue cependant, et devant l’avancée Macédonienne ils tentent une nouvelle stratégie : ils attaquent la flotte d’abord pour couper le support des armées ! C’est la première véritable bataille navale de la nouvelle Macédoine.

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Dans un temps épouvantable, la flotte ennemie de qualité inférieure sera écrasée pour quasiment aucune perte ! Les Macédoniens vont utiliser massivement les tactiques qui ont fait le succès de Syracuse ou de l’Egypte : le choc frontal des navires pour les faire couler au plus vite, sans combat.

La nouvelle provoque une panique dans les rangs du Pont : ces derniers se replient d’une part de la capitale Galate pour tenter une contre-attaque sur Sinope, la ville anciennement indépendante, et se reculent devant les armées de Demetrius pour préparer une meilleure défense en profondeur d’autre part.

La nouvelle étonne le fils du Roi mais il ne se pose pas de questions : il envoie Phormio défendre ses arrières pendant qu’il pousse capturer la dernière ville côtière du Pont avec Aschines et son oncle, ville qui fait office de nouvelle capitale. Elle ne dispose que de quelques régiments en défense en plus de la garnison et ainsi tombe rapidement : le Pont a déjà perdu la moitié de son territoire !

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En fait notable, l’histoire retiendra la manœuvre audacieuse de Demetrius Kalos, débarquant le gros de sa flotte dans le dos des défenseurs.

En parallèle Antigone peut démarrer le siège d’Ancyra avec Peucestas suite au départ d’une armée ennemie. Il est convaincu que les 9.000 défenseurs seront probablement bien trop confiants comme habituellement, et tenteront une attaque !

L’effondrement de la résistance ennemie à partir de l’été -252[tocIgnore][/tocIgnore]

L’armée du Pont détachée vers le nord attaque immédiatement Phormio. Ce dernier fait part au Roi son étonnement : l’ennemi semble désespéré pour monter une telle attaque. En effet leur armée manque de ravitaillement, aussi loin de ses territoires, et attaque en infériorité numérique grâce à la garnison de la ville proche notamment.

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Cela paraît évident : Phormio anéanti totalement l’armée ennemie au prix de seulement 400 de ses propres hommes (et de la garnison locale, car par une habile manœuvre il va la sacrifier pour minimiser ses propres pertes). Ci-dessus le général ennemi encerclé et massacré en moins d’une minute par deux régiments d’Agémas !

Ces dernières lourdes défaites semblent couper court à toute forme de résistance organisée de l’ennemi. Au final alors que la contre-attaque tentée par le Pont a manqué de support, le gros des forces restantes défendent la capitale Galate en attendant l’assaut Macédonien et ainsi en bloquant de nombreuses de leurs troupes sur place.

Pendant ce temps, la dernière armée connue du Pont semble elle aussi se lancer dans une attaque-sacrifice en Cappadoce près d’Amasya : le général au nom inconnu est attendu par deux puis trois armées ! Pendant que le frère du Roi protège la frontière nord-est.

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La situation à l’est de l’Anatolie. L’attaque est venue de Sinope en haut à gauche, reliée à Nicomédie. L’armée du Pont qui se montre ici à droite va se replier à la saison suivante et Demetrius va rapidement pousser avec Aschines au sud, sous l’image ici, pour capturer l’avant-dernière ville du Pont (la dernière étant tout à droite de l’image au-dessus de la minimap). A gauche se situe la grosse région centrale de la capitale Galate.

Demetrius aura même surpris son père quant à sa gestion parfaite de la logistique et au positionnement de ses armées durant cette rapide opération, en minimisant ses pertes.

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La capitale des Galates tombe peu après à l’été -251, face à la fougue de 14.000 Macédoniens. Antigone a exigé le renfort de Choerilos et de Phormio car il s’attendait à devoir livrer un âpre combat… et il n’a pas été déçu ! Les Celtes associés à l’autre satrapie du Pont infligent plus de 1.850 pertes aux Hellènes.
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La bataille aura été rude à cause de l’emplacement de la ville. Construite à la manière de Paris sur un fleuve, elle ne possède que 2 portes, la seconde étant de l’autre côté.
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Alors que le combat des infanteries sur les murailles et auprès de la porte faisait rage, les différents généraux ont fait le tour et ont attaqué l’arrière des positions ennemies, subissant de lourdes pertes au passage. Notamment le régiment de Phormio qui sera réduit à 60 hommes, mais ce dernier va heureusement survivre.
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Ce n’est nul autre que Peucestas qui va donner la charge sur l’arrière des forces principales devant la porte : la panique est instantanée et la bataille gagnée.

C’est ainsi que les Galates disparaissent ! Il ne reste plus que deux villes à l’ennemi : la capitale de la dernière satrapie et une ville plutôt importante du Pont en Cataonie. Cependant Antigone découvre et annonce une mauvaise nouvelle à son fils : 7.000 hommes se trouvent à l’Est de la capitale Galate, ils étaient trop loin pour la défendre mais sont en position d’attaque sur ses arrières.

La nouvelle est une totale suprise et Demetrius ne peut faire grand-chose, Phormio ayant été réquisitionné par le Roi. Des connaissances qui nous sont parvenues, constatant la situation, il se serait jeté sur son cheval pour ordonner une marche forcée en urgence… mais dans la précipitation serait tombé. La blessure induite l’immobilisera pour plusieurs saisons. C’est son seul frère, adulte depuis peu, Bathayes, qui récupère le commandement temporaire de son armée.

La dernière tentative de contre-attaque du Pont[tocIgnore][/tocIgnore]

C’est ainsi qu’à la saison suivante, le Pont tente ce qui semble être la dernière contre-attaque dont ils en ont encore la capacité : ils reprennent les deux dernières villes capturées par Demetrius (Amasya et la ville au sud), les forces Macédoniennes avec Aschines étant pile entre les deux. En effet la région de la ville sud est dévastée et Demetrius se repliait au nord le temps de mettre en place un système de ravitaillement de la même manière qu’en Phrygie précédemment.

L’attaque au nord sur Amasya subit cependant de nombreuses pertes depuis la garnison locale. Le général ennemi sait déjà qu’il ne pourra pas pousser plus loin : il tente alors une manœuvre très surprenante. Il rend la région indépendante et le peuple ainsi soulevé lève une armée entière immédiatement. Non content d’être enfin libres et voulant probablement faire passer un message à Antigone, ces derniers attaquent immédiatement la dernière ville portuaire capturée, protégée par nul autre que la flotte du frère du Roi.

Il va devoir se battre en large sous-nombre pour tenter de contrer cette offensive, sans quoi la Macédoine perdra plusieurs années d’avancement en Anatolie et les forces d’Aschines et Bathayes seront à risque d’être totalement encerclées…

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La bataille. Demetrius tente la même manœuvre que lors de l’assaut de cette même ville au début de -252 : il débarque en partie dans la ville et en dehors pour ici quasi encercler le gros de l’armée ennemie qui s’y sera avancée, pendant que le reste est accroché contre la faible garnison pendant ce temps. Le Macédonien provoque ainsi un surnombre local et l’assaut sur deux fronts permet de massivement canarder le dos des ennemis avec ses nombreux archers (symbolisé ici par les cercles bleus et verts qui indiquent où tirent quels archers).
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La stratégie fonctionne, mais de peu : ses hommes ne sont pas loin de la déroute. En plus Kalos est obligé d’envoyer des troupes défendre le centre en support de la garnison (dont il ne reste plus que le général ici, avec le moral en berne comme l’indique le point rouge au-dessus de son drapeau).
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Finalement les unités restantes de l’ennemi sont mises en déroute avec succès !

Grâce à cette victoire digne de la famille Antigonide, l’ennemi est arrêté. A la saison suivante, le Roi lui-même attaque les 3.000 hommes qui étaient encore à la frontière, pendant qu’Aschines mène l’assaut sur la ville nord pour la reprendre. Les batailles sont sanglantes et sans pitié : l’ennemi est massacré.

La ville sud est rapidement réabandonnée par le Pont face aux difficultés de ravitaillement qu’ils ont à faire face de même. Ces contre-attaques auraient pu avoir plus d’impacts mais sont ainsi tuées dans l’œuf très rapidement, notamment grâce à la résistance héroïque du frère du Roi !

La prise finale de l’Anatolie sur les saisons suivantes jusqu’à l’été -250[tocIgnore][/tocIgnore]

C’est ainsi que le reste de la résistance tombe dans l’année suivante. La dernière bataille coûte cependant la vie d’Aschines alors qu’il menait là sa 13e victoire et l’une des plus éclatantes… Ce grand général, le 4e meilleur sous Antigone (après Demetrius et Peucestas) avait participé à la plupart des batailles en Grèce et en Anatolie en compagnie de Demetrius. Il est remplacé par Isokrates l’héritier de leur famille.

L’Anatolie est enfin pacifiée, majoritairement. Un bout reste sous contrôle Egyptien en effet et les Séleucides ont un petit pied au sud (ils ne se sont d’ailleurs pas montrés de toute la campagne).

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La situation à la destruction des dernières forces du Pont. En marche vers le sud !

A l’est dans les montagnes d’Arménie se trouvent d’autres territoires Grecs mineurs avec lesquels la Macédoine entretien de bonnes relations. L’ensemble de ces territoires est sous le contrôle d’une grande nation, le Royaume du Bosphore.

C’est une ancienne colonie Grecque, partie modestement du sud de la Crimée. Elle s’est récemment imposée dans les territoires Arméniens et à certains endroits en Perse (dans les anciennes satrapies Séleucides). Il est probable qu’ils ont profité de la faiblesse apparente des Séleucides avec lesquels ils entretiennent de bonnes relations, dû à leur guerre contre l’Egypte depuis plus de 20 ans (et maintenant en passe d’être envahis par une autre force au nord !).

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Le point de vue de cette importante nation, en blanc. A noter la barre de puissance à gauche de « known factions » : ils auraient à peu près les mêmes forces que la Macédoine ! Ils apprécient beaucoup les Séleucides, c’est un point à surveiller pour la campagne suivante – mais ils guerroient depuis un moment dans les territoires Perses d’origine donc ils y sont probablement enlisés. D’ailleurs on constate qu’il ne reste plus que la Mésopotamie et la Syrie aux Séleucides !

La campagne d’Anatolie aura donc duré plus de 6 ans, alors qu’il aura fallu seulement 1 an à Alexandre. Mais c’est bien le résultat qui compte ! Avec Nicomédie, 10 régions ont été ajoutées à ce qu’on peut désormais appeler le nouvel empire Macédonien, proclamé par Antigone. Du fer pour améliorer les boucliers, du bois de qualité pour les navires et du vin pour le bonheur des populations sont maintenant accessibles à la nouvelle puissance.

L’empire a quasi doublé de taille en 6 ans et de population depuis la conquête de la Grèce : il y a 2.628.000 habitants ! Cette fois-ci l’équilibre est bien meilleur puisque les deux-tiers sont Hellènes. Il y a cependant seulement 20.000 nobles mobilisables au total, donc subir potentiellement d’importantes pertes sur les troupes d’élites reste problématique.

Le Roi cherche maintenant à garder des relations cordiales avec les voisins de l’est, car il n’est nullement intéressé de conquérir les territoires du Caucase ni de s’embourber jusqu’en Bactriane pour l’instant. Il ne cesse de se comparer à Alexandre, et similairement à ce dernier, son objectif à court terme après les Séleucides sera bien l’Egypte… D’ailleurs, le Roi est très préoccupé par la superpuissance Romaine à l’ouest et préfère ne pas trop éloigner ses armées de la méditerranée…

En plus Antigone a conscience de son âge maintenant avancé : 58 ans. Il ne pourra bientôt plus mener ces conquêtes qui l’ont porté à 27 victoires en bataille pour une seule défaite. Heureusement il sait que la tactique de son fils n’est pas loin de le surpasser si ce n’est déjà le cas, du haut de ses 20 victoires. Enfin Peucestas est aussi un général très capable avec 15 réussites au compteur.

L’hériter de l’empire est d’ailleurs en train de lever une nouvelle force à Pella, il laisse le commandement de sa précédente armée à son frère, Bathyaes, qui a fait ses preuves. Demetrius semble déjà faire preuve d’un sens aigu en politique et c’est bien pour cette raison qu’il lève une troisième armée sous le contrôle de la famille, maintenant que les autres grandes familles disposent elles aussi d’une à deux armées indépendantes sous leur contrôle.

C’est en pourchassant les dernières forces restantes de la satrapie du Pont que la frontière des Séleucides est franchie à la fin de l’hiver -249.

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Tombé dans l'informatique étant petit tel un Obélix (à 3 ans pour être précis), j'ai la chance contrairement à ce dernier de pouvoir continuer à en prendre des "doses quotidiennes", depuis 27 ans pour tout dire . En effet je suis ce qu'on appelle un geek (un vrai, genre je joue pas à candy crush désolé) et je suis aussi développeur à plein temps maintenant... Lire la suite

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