Cette nouvelle rébellion réduit encore d’une armée les forces Macédoniennes (heureusement pas de plus), et déstabilise totalement l’équilibre économique et le ravitaillement des soldats un peu partout dans l’empire.
Malgré les impôts toujours au maximum possible les finances sont maintenant négatives en effet. Mais Demetrius se refuse à démobiliser des forces militaires, vitales dans cette situation unique à laquelle il a à faire face. A la place il annule ou retarde toutes les constructions, de la Dalmatie jusqu’à la Mésopotamie.
Il ne reste plus qu’une grande famille, les nobles Macédoniens (de Peucestas), qui possèdent la majeure partie des forces restantes. Il n’y a en effet que 3 armées terrestres sous son contrôle réel (l’armée royale, celle de Philippe V l’hériter et celle de Demetrius Doson fils de Demetrius Kalos, l’oncle du Roi).
La disparition de cette répartition des pouvoirs est réellement problématique et les Antigonides ont conscience que la situation est critique. Leur empire est à deux doigts d’être morcelé définitivement, et si cela arrive certains voisins profiteront sans aucun doute de la situation pour s’étendre, aux dépends de tout ce qui a été fait depuis 40 ans.
Demetrius Kalos fait immédiatement voile vers la Grèce, étant donné qu’il n’y a pas eu de nouvelles opérations Egyptiennes depuis la bataille de Tyr. En parallèle l’autre amiral, l’héritier de Peucestas, détruit enfin la flotte rebelle de Lykos qui l’évitait depuis un moment, et rejoint le Roi devant Athènes.
Ce dernier était en effet revenu en Grèce dans le but d’être transporté en Egypte à terme. En parallèle il est demandé à Peucestas de partir de Jérusalem vers l’Anatolie pour bloquer une possible expansion des rebelles vers l’est. Puis la construction d’une nouvelle flotte est lancée à Nicomédie, notamment dans le but d’empêcher une attaque de cette ville dont l’importance est capitale.
Rome déclare la guerre aux rebelles très vite après, on peut se demander encore une fois si ce n’est pas pour tenter de récupérer des bouts de Grèce…
La grande victoire contre les rebelles en Judée
Seulement 100 rebelles pourront s’enfuir, dont Isokrates, à la rage de Doson. Mais cette bataille a été menée d’une main de maître car ce dernier n’a perdu que 400 hommes, majoritairement de la garnison.
Au début de l’année suivante (-238), Athènes est reprise : ils capitulent rapidement après une faible résistance, se rappelant ce qui leur est arrivé il y a moins de 20 ans aux mains du Roi actuel… et Peucestas meurt de maladie et de vieillesse vers Tyr. Ce fus le plus grand général de la Macédoine Antigonide en dehors de la famille Royale, après 30 années de bons et loyaux services et 23 victoires !
L’héritier de Kosmas avait permis la contre-attaque en Dalmatie et avait participé aux côtés d’Antigone lui-même à sa conquête finale. Puis il s’est fait un nom lors de sa première bataille sous sa responsabilité, face aux Getae en Thrace. Il a ensuite aidé à la conquête des Grecs avec le futur Roi, puis a participé à toutes les campagnes d’Anatolie, de Mésopotamie et de Syrie, jusqu’à la sanglante conquête de la Jérusalem de Phormio, sous son commandement. Conquête qui s’est bien mieux déroulée que celle de Petra, indiquant une fois de plus son génie militaire.
Demetrius n’a pas juste perdu son meilleur général, mais aussi un ami. Il déclare immédiatement des fêtes nationales dans toutes les grandes villes. Il aurait même souhaité établir quelques mois de trêve, mais il lui faut malheureusement traiter de la rébellion au plus vite s’il ne veut pas que cette dernière famille les rejoigne maintenant. Epaenestus en prend donc les rênes, c’est le commandant de la moitié de la flotte Macédonienne.
L’Egypte en profite et menace le sud…
Sparte retombe la saison suivante après une faible résistance de même : il semble que les rebelles aient le moral à zéro après leurs récentes lourdes défaites ! Cependant cette excellente nouvelle est rapidement éclipsée par l’annonce de mouvements Egyptiens massifs aux frontières sud de l’empire.
Ces mouvements rajoutent à la pression sur les généraux locaux dont les armées sont totalement exsangues. C’est Antigone III Doson qui prend les choses en main et organise la résistance autant qu’il le peut. A la fin de la saison, l’Egypte affermi ses positions en Judée et attaque frontalement en Arabie. Cependant ils sont anéantis par Chryses qui mène là une bataille de maître lui aussi !