En arrivant sur le champ de bataille, Antigone réalise qu’elle va être complexe malgré la différence de qualité des deux camps : la position des Celtes est forte, seulement 3 entrées dans leur base - qu’ils défendent évidemment. Le Roi sait que le surnombre et la sur-qualité des Macédoniens sera difficilement utilisable ici. La base dispose en plus de petites tours archères disposées sur les 4 coins pour canarder tout assaillant s’approchant. Apparemment les Celtes ont appris de leurs erreurs seulement 2 ans plus tôt…
Dans un premier temps, alors que les unités se placent et les renforts de Kosmos arrivent, il est tenté de bombarder à distance une des unités en défense. La portée Macédonienne est meilleure que les archers Celtes, leur basse qualité se confirme, pensent les Hellènes ! L’idée est de les provoquer pour les faire sortir de leur base…
Mais c’est un échec ! Les défenseurs réagissent très bien et se couvrent derrière la palissade, seuls 5 Celtes sont tombés pour la moitié des munitions tirées...
Antigone ne tarde alors pas : l’assaut est donné ! Les archers et javeliniers sont envoyés dans un premier temps, pour recevoir le gros des réponses Celtes (les tours du campement notamment), en parallèle 2 phalanges s’élancent sur la porte de gauche, tandis que la cavalerie attend son heure à droite…
Au moment du contact des infanteries, les archers n’ont déjà plus de munitions.
A gauche, la situation est plutôt mauvaise : les régiments de phalange n’ont pas pu se déployer correctement et tombent comme des mouches sous le feu nourri des Celtes, en infligeant peu de pertes. L’ennemi n’est pas tombé dans le piège de cibler les unités à distance Macédoniennes… Antigone lance une charge de cavalerie sur la dernière porte, dans l’espoir de dégager la situation.
Au départ les charges de cavalerie n’ont pas beaucoup d’effets. Et alors que la première vague d’attaquants est déjà en train de s’enfuir, l’ennemi semble faire soudainement une grave erreur : il découvre entièrement la porte de gauche. Il se trouve qu’Antigone venait d’ordonner l’assaut général au centre, et ne voyant plus d’adversaires sur leur gauche, il est possible que les Celtes ont pensé avoir complètement mis en déroute ce côté.
Immédiatement le Roi ordonne aux phalanges restantes de s’y élancer, il y détache de même quelques régiments de cavalerie. Au même moment, à droite, les piquiers qui défendaient se sont mis à pourchasser un peu les cavaleries en dehors de leurs positions : la charge suivante, sur les deux côtés leur inflige de lourdes pertes, n’aidant pas les défenseurs pour positionner efficacement leurs troupes.
A gauche, évidemment le général Celte se rend compte de son erreur et se jette au plus vite avec une autre de leur cavalerie pour combler le trou. Cependant cette fois-ci la phalange aura eu plus de temps pour se positionner, elle excelle contre la cavalerie et Antigone pense qu’il est probable que l’entrée soit actée.
Alors que le combat est âpre sur la gauche et qu’il y a quelques succès Macédoniens au centre, nouveau coup de théâtre ! Dans la panique la plupart des unités Celtes ont couru vers la porte enfoncée par les phalangistes. Au point d’oublier cette fois la porte de droite ! Deux régiments de cavalerie entrent immédiatement et massacrent les arrières Celtes. Ces derniers commencent à totalement paniquer. Cela devait être la première bataille du général Celte pour faire des erreurs aussi importantes !
Ne reste alors plus pour Antigone qu’à charger dans le dos des défenseurs de la porte centrale !
A l’annonce de la mort du général Celte, intercepté par le vaillant Kosmas des nobles Macédoniens, le front ennemi semble déjà lâcher avant même la réorganisation des cavaleries dans leurs arrières (le temps de capturer les tours notamment). Ils se doutent de l’énorme massacre qui va suivre car ils ne pourront évidemment pas s’enfuir de là…
La victoire est totale : les Celtes sont anéantis par Antigone une nouvelle fois. Cependant cette fois ce dernier va pousser plus loin : il faut foncer prendre leur ville au plus vite avant qu’ils ne recrutent à nouveau une armée et continuer à harceler leurs voisins !
Il s’autorise une pause de quelques mois seulement pour réorganiser les armées (la phalange a subi de lourdes pertes notamment) et recruter quelques troupes pour s’assurer d’un siège victorieux.