L’assaut est donné comme prévu au printemps, Epire n’a pas de fortifications donc il n’y a pas besoin de donner siège.
La victoire est totale mais pas inespérée : cela ne faisait aucun doute auprès des observateurs que la Macédoine allait écraser toute garnison, aussi faible soit-elle. C’est en tout cas un véritable coup de maître : puisque la cité est de culture Grecque, elle sera rapidement assimilée, c’est-à-dire que la main d’œuvre s’ajoute immédiatement au total de la Macédoine, pour aucune perte ! – en plus du fait que les Macédoniens sont accueillis avec fête : la peur de la conquête Romaine et d’un nouvel envahisseur du sous-continent Grec est écartée.
Dans le même temps cette petite action permet d’être bien vus des Romains comme prévu : des traités commerciaux et de non-agression sont immédiatement signés !
Antigone pousse alors l’espionnage un peu plus loin par curiosité : en Calabre, seul Alexandre (le fils de Pyrrhus) est trouvé. Il est tout à fait possible que ce dernier soit mort face au Romains… Mais l’information est inintéressante, d’ailleurs la Calabre tombera rapidement après. La fin soudaine du royaume d’Epire !
La menace à l’est
Alors qu’Antigone se demande vers où se tourner ensuite (en effet attaquer les Grecs c’est se les mettre à dos définitivement tous, y compris l’Egypte… Pas une situation bien gérable pour la Macédoine - mais fort de cette victoire éclatante c’est tentant), une grosse alerte tombe : la tribu arrière de l’invasion Celtique située en Thrace tente d’envahir Pella ! Les fameux Tolistobogiens, ils accrochent la petite force de Kosmas.
Heureusement ils ne chercheront pas à pourchasser son détachement qui se sera rapidement enfui vers la ville et vont préférer se retrancher à la frontière.
Antigone ne prend aucun risque, il fonce pour revenir d’Epire et les attaquer. Par ailleurs Larissa a aussi envoyé une force mais elle ne participera pas à cette première réelle bataille qui déterminera de l’avenir de la Macédoine ! Puisqu’Antigone est connu pour avoir remporté une très grande victoire contre une tribu sœur, il est attendu de lui qu’il remporte celle-ci de la même manière.
Puisqu’ils sont retranchés, Gonatas a le temps d’étudier la composition ennemie : aucune cavalerie digne de ce nom hormis la garde du général (que des cavaleries légères au javelot facilement dispersées) et que des piquiers de qualité douteuse, on est certainement loin des phalanges et autres hoplites. Les Macédoniens s’élancent dans la mêlée !