Heureusement les Thraciens font une erreur drastique, on peut clairement voir la différence entre les Grecs cultivés et les barbares ! Une armée ennemie va assiéger la ville pendant que l’autre attaque les armées Macédoniennes : ils sont quand même en surnombre mais ils ne profitent pas de l’entièreté de leur avantage.
L’ennemi n’a que 450 cavaliers, les Macédoniens plus de 800 et maintenant expérimentés par-dessus le marché. Antigone sait qu’il n’aura pas d’autres occasion comme celle-ci de repousser l’envahisseur et se jette dans la bataille.
L’attaque des barbares est extrêmement rapide, les Macédoniens ont à peine le temps de se rassembler et former une ligne. Ainsi Antigone ne se pose pas de questions : il copie la formation précédente, les archers du côté des phalanges à gauche vers les hauteurs, et la cavalerie sur le flanc des infanteries légères, à droite vers la plaine.
Il constate que la cavalerie ennemie est seulement composée d’archers montés : ils seront facilement dispersés par les unités à distance Macédoniennes à gauche, mais il se doute que sa propre cavalerie aura des difficultés à les atteindre à droite, étant donné qu’ils sont plus légers (rapides). Ainsi, il ordonne rapidement aux 4 régiments les plus atteints en pertes - totalisants seulement 200 cavaliers alors qu’un régiment normal en compte 120 - de pourchasser les Celtes montés pour les éloigner du champ de bataille, quitte à sacrifier ces 200 Macédoniens.
…Au final au moment du contact de l’infanterie, les deux cavaleries archères barbares ont été « agrippées ». Celle de gauche est déjà en train de subir de lourdes pertes sous le feu concentré Macédonien et ne tardera pas à s’enfuir, celle de droite s’est rapidement retrouvée être la seule réserve qui protège les arrières de l’ennemi face à la future charge dévastatrice Macédonienne.
Le général adverse est aussi présent de même qu’une petite unité d’épéistes détachée, qu’Antigone compte ignorer totalement. Il est en effet inquiet : les javeliniers ennemis sont en train d’infliger des pertes importantes à la phalange. Cette dernière se contente de tenir à distance l’infanterie ennemie et de se protéger comme elle peut à chaque salve.
Après avoir contourné les réserves de l’ennemi, Antigone sonne rapidement la charge totale : pas de priorisation sur les javeliniers ou autre, le but est de provoquer une rapide panique dans les rangs barbares pour avoir le moins de pertes Macédoniennes possibles : Antigone a en effet en tête la suite de cette campagne.
Gagner une bataille c’est bien, mais il faut garder une armée pour éviter les tentations d’autres voisins cupides, sentant une opportunité…
La première charge est dévastatrice : le flanc gauche ennemi est déjà en déroute totale et la plupart des javeliniers avec. Le Roi rassemble alors tous ses cavaliers en une ligne compacte de la taille du front : la 2e charge sur l’entièreté de la ligne adverse sera la dernière de la bataille !
La légende d’Antigone est maintenant actée ! Mais ce dernier sait que ce n’est pas encore fini : il reste une armée ennemie à détruire. La nouvelle bataille, de 3.400 Macédoniens contre 3.300 barbares, se solde sur un résultat similaire totalement prévisible étant donné les précédentes : les Thraciens sont écrasés.
L’ennemi cette fois-ci était prévenu et a tenté une manœuvre différente : tenir son sol et seulement réagir à l’adversaire (plutôt que foncer s’empaler dans les phalanges). Mais le résultat n’a pas changé : l’énorme avantage en cavalerie permet d’anéantir l’ennemi au prix de 300 morts Macédoniens de plus.
Les rares survivants des deux batailles sont ensuite pourchassés et exterminés.
Mais malgré cette nouvelle victoire éclatante, la Macédoine est exsangue. Les pertes militaires ont été élevées, la région Bulgare - pillée dans tous les sens - coûte bien plus d’argent qu’elle n’en rapporte à ce moment-là. Sans compter l’absence de renforts potentiels dans ce territoire encore peuplé d’étrangers. Enfin pour parfaire le tout, une rébellion couve !