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Heureusement les Thraciens font une erreur drastique, on peut clairement voir la différence entre les Grecs cultivés et les barbares ! Une armée ennemie va assiéger la ville pendant que l’autre attaque les armées Macédoniennes : ils sont quand même en surnombre mais ils ne profitent pas de l’entièreté de leur avantage.
L’ennemi n’a que 450 cavaliers, les Macédoniens plus de 800 et maintenant expérimentés par-dessus le marché. Antigone sait qu’il n’aura pas d’autres occasion comme celle-ci de repousser l’envahisseur et se jette dans la bataille.
![../images/70/Un-dbut-de-ligne-ju.png](../images/70/Un-dbut-de-ligne-ju.png)
L’attaque des barbares est extrêmement rapide, les Macédoniens ont à peine le temps de se rassembler et former une ligne. Ainsi Antigone ne se pose pas de questions : il copie la formation précédente, les archers du côté des phalanges à gauche vers les hauteurs, et la cavalerie sur le flanc des infanteries légères, à droite vers la plaine.
Il constate que la cavalerie ennemie est seulement composée d’archers montés : ils seront facilement dispersés par les unités à distance Macédoniennes à gauche, mais il se doute que sa propre cavalerie aura des difficultés à les atteindre à droite, étant donné qu’ils sont plus légers (rapides). Ainsi, il ordonne rapidement aux 4 régiments les plus atteints en pertes - totalisants seulement 200 cavaliers alors qu’un régiment normal en compte 120 - de pourchasser les Celtes montés pour les éloigner du champ de bataille, quitte à sacrifier ces 200 Macédoniens.
…Au final au moment du contact de l’infanterie, les deux cavaleries archères barbares ont été « agrippées ». Celle de gauche est déjà en train de subir de lourdes pertes sous le feu concentré Macédonien et ne tardera pas à s’enfuir, celle de droite s’est rapidement retrouvée être la seule réserve qui protège les arrières de l’ennemi face à la future charge dévastatrice Macédonienne.
![../images/70/Le-contournement-est.png](../images/70/Le-contournement-est.png)
Le général adverse est aussi présent de même qu’une petite unité d’épéistes détachée, qu’Antigone compte ignorer totalement. Il est en effet inquiet : les javeliniers ennemis sont en train d’infliger des pertes importantes à la phalange. Cette dernière se contente de tenir à distance l’infanterie ennemie et de se protéger comme elle peut à chaque salve.
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Après avoir contourné les réserves de l’ennemi, Antigone sonne rapidement la charge totale : pas de priorisation sur les javeliniers ou autre, le but est de provoquer une rapide panique dans les rangs barbares pour avoir le moins de pertes Macédoniennes possibles : Antigone a en effet en tête la suite de cette campagne.
![../images/70/O-tait-le-Gondor-l.png](../images/70/O-tait-le-Gondor-l.png)
Gagner une bataille c’est bien, mais il faut garder une armée pour éviter les tentations d’autres voisins cupides, sentant une opportunité…
![../images/70/Ils-ne-sont-pas-Celt.png](../images/70/Ils-ne-sont-pas-Celt.png)
La première charge est dévastatrice : le flanc gauche ennemi est déjà en déroute totale et la plupart des javeliniers avec. Le Roi rassemble alors tous ses cavaliers en une ligne compacte de la taille du front : la 2e charge sur l’entièreté de la ligne adverse sera la dernière de la bataille !
![../images/70/Cest-avec-un-effroi.png](../images/70/Cest-avec-un-effroi.png)
![../images/70/Un-bon-Thracien-es.png](../images/70/Un-bon-Thracien-es.png)
La légende d’Antigone est maintenant actée ! Mais ce dernier sait que ce n’est pas encore fini : il reste une armée ennemie à détruire. La nouvelle bataille, de 3.400 Macédoniens contre 3.300 barbares, se solde sur un résultat similaire totalement prévisible étant donné les précédentes : les Thraciens sont écrasés.
![../images/70/La-formation-en-L-in.png](../images/70/La-formation-en-L-in.png)
L’ennemi cette fois-ci était prévenu et a tenté une manœuvre différente : tenir son sol et seulement réagir à l’adversaire (plutôt que foncer s’empaler dans les phalanges). Mais le résultat n’a pas changé : l’énorme avantage en cavalerie permet d’anéantir l’ennemi au prix de 300 morts Macédoniens de plus.
![../images/70/Ltau-sest-referm.png](../images/70/Ltau-sest-referm.png)
Les rares survivants des deux batailles sont ensuite pourchassés et exterminés.
Mais malgré cette nouvelle victoire éclatante, la Macédoine est exsangue. Les pertes militaires ont été élevées, la région Bulgare - pillée dans tous les sens - coûte bien plus d’argent qu’elle n’en rapporte à ce moment-là. Sans compter l’absence de renforts potentiels dans ce territoire encore peuplé d’étrangers. Enfin pour parfaire le tout, une rébellion couve !